Écrire pour communiquer, pour transmettre!
Je n’ai jamais été passionné par le Français au cours de ma scolarité, je m’éclatais beaucoup plus, en maths, en sciences, ou encore en histoire et géo. j’ai commencé à m’intéresser à cette matière tardivement avec la philosophie. A dix huit ans, un exode a bouleversé ma vie.
La vie m’a poussé dans l ‘écriture:
Ma famille et mes amis était éclatés aux quatre coins de la France. Comment communiquer avec tout ce monde sinon par correspondance. La technologie dont on dispose aujourd’hui n’existait pas encore! Quand « Word » est arrivé dans les années 90, j’ai eu envie de créer « la gazette castelbriantaise ». Je l’imprimai en trente exemplaires tous les mois. Elle était destinée exclusivement à ma famille .
D’abord en noir et blanc quand la couleur est arrivée, ma gazette ressemblait à un petit journal. J’y relatais tous les événements marquant de la famille . Mes vieilles tantes l’attendaient avec impatience. Cette gazette a vécu quelques belles années. Elle été interrompue à la suite d’une critique aussi brutale qu’inattendue. Je venais de prendre ma première baffe d’écrivain. Je ne pouvais plus aligner une seule ligne.
disposer du temps pour écrire:
Puis le désir d’écrire s’est de nouveau manifesté quand j’ai cessé mes activités professionnelles. Pourquoi ne pas coucher sur le papier les histoires glanées au cours des fêtes familiales. Affirmer mes certitudes, partager mes doutes. Faire découvrir à mes petits enfants (j’en ai 14) les histoires que je connais et qui caractérisent si bien leurs ancêtres. Au crépuscule de ma vie j’ai ressenti le besoin de transmettre.
l’art de la séquence:
Il fallait que j’apprenne à construire un récit. Passionnée de lecture depuis mon adolescence, je n’imaginais pas réaliser ce challenge. Jocelyne Barbas qui est mon coach en écriture m’a persuadé que je pouvais y arriver.
Alors je me suis prise au jeu avec application. Après deux ans d’apprentissage, à la suite d un stage de huit jours dans un petit paradis poitevin,sur le thème du « feuilleton », un projet est né ( soyons fou !), il n’était plus question de reculer. Bien sûr je suis souvent taraudée par le doute. Jocelyne le balaye d’un coup d’un seul des que nous sommes connectées. Nos entretiens mensuels me stimulent et m’aident à avancer. C’est grâce à cette formation que le désir d écrire s’ancre un peu plus, chaque jour, dans ma vie.
Tout ceci me donne l’eau à la bouche .Bien que tu me fasses tourner la tête. As tu l’intention de continuer ta Science-fiction et ton blog perso et familial ?
Ouhh ,mais tu en es bien capable ma chérie !! Vite ,vite ,au mois prochain.Biz
En fait je vais mettre tous les ingrédients dans une casserole et essayer de te faire un bon frichti . Tu me diras ce qu’il faut que je rajoute et ce que je devrais enlever. l’histoire va être à ma sauce mais on pourra l’accommoder pour qu’elle te paraisse cohérente. Voila ce que j’attends de toi. A tres vite!
j aime ton chemin d’écriture ma belle confidente .. il arrive peut être tard dans une vie sous ce format là de blog , tu as déjà tant dit autrement, mais tu vas savoir reprendre des récits et nous les offrir comme des boulets de fleurs matinales .j ‘en suis sûre
continue amplifie ta plume .. c est déjà magnifique de finesse ..
je t’embrasse Lydia
Merci Lydia c est beaucoup plus dur que je ne le pensais mais j’irai au bout de mon projet par vents et marées et avec vos encouragements je t embrasse
Voilà! Je me suis décidée a enfin lire ce que tu as ecrit! C’est un peu effrayant pour un enfant de lire son parent! Peur de l’inconnu, de secrets de famille dévoilés.. d’être trop surprise.En tout cas je ne suis pas surprise par la façon dont tu relèves le défi.. Rien ne te résiste et tu l’as prouvé au long de ta vie, rien ne te fait peur, alors je ne serai pas étonnée d etre étonnée et meme éblouie, embarquée, subjuguée… je suis impatiente de te lire ma maman d’amour.
Ma chérie merci pour cet émouvant commentaire qui m a tiré des larmes sache que comme bêta lecteur j attendrai de toi les recommandations qui suivent que j avais copié je ne me rappelle plus qui a écrit ça je le retrouverai plus tard :
« Soyez-vous à vous-même un sévère critique. L’ignorance toujours est prête à s’admirer. Faites-vous des amis prompts à vous censurer. Qu’ils soient de vos écrits les confidents sincères. Et de tous vos défauts les zélés adversaires. Dépouillez devant eux l’arrogance d’auteur ; mais sachez de l’ami reconnaître le flatteur ; tel vous semble applaudir, qui vous raille ou vous joue, aimez que l’on vous conseille et non pas qu’on vous loue. »
………….ce texte est de Nicolas Boileau Jocelyne fidèle a elle même n’a pas tardé à me donner l’information !
Alix L’auteur de cette citation est Nicolas Boileau ! 😉
Merci Jocelyne je le mentionne sans faute